1. Se remettre de la mort d’un être aimé exige plus que du temps

Pourtant, si nous nous donnons le temps de pleurer, nous pouvons progressivement briser l’emprise du deuil sur nous. Reconnaître le rôle et la valeur du processus du deuil nous permet de mieux accepter la mort. L’acceptation marque une étape majeure vers la guérison.

2. Le choc nous initie au deuil

On est abasourdi quand quelqu’un qu’on aime meurt. On se sent étourdi, presque dans un état second comme l’explique Funekerf. C’est la façon naturelle de nous protéger contre la tragédie. La durée et la profondeur de cet état varient selon notre relation, la cause du décès, qu’il soit soudain ou attendu, etc. Le choc nous laisse le temps d’absorber ce qui s’est passé et de commencer à nous adapter. Les conseils de personnes bienveillantes peuvent soutenir de nouveaux endeuillés. Au fur et à mesure que l’engourdissement s’estompe et que l’acceptation grandit, nous reprenons le contrôle de la direction de nos vies.

3. Le chagrin provoque la dépression

Généralement, mais à des degrés divers, les personnes en deuil éprouvent de la solitude et de la dépression. Cette douleur aussi passera. Être seul ne doit pas nécessairement conduire à la solitude. Tendre la main aux autres est un moyen essentiel de réduire la solitude et de surmonter la dépression.

4. Le chagrin est dangereux pour notre santé

Le bouleversement mental et émotionnel d’une perte par la mort provoque une détresse physique et une vulnérabilité à la maladie. Les personnes en deuil négligent parfois une alimentation saine et l’exercice, abusent de l’alcool, du tabac ou des médicaments. Dans ces cas, il ne faut pas hésiter à consulter un médecin.

5.les personnes endeuillées doivent savoir qu’elles sont normales

Le décès d’un être cher rend l’avenir très incertain. Nous pourrions paniquer face à l’inconnu et craindre la vie sans celui qui est mort. La panique empêche la concentration et retarde l’acceptation de la finalité de la mort. Cela nous pousse parfois à éviter les gens et à refuser d’essayer de nouvelles choses. Nous pourrions même penser que nous devenons fous. La patience avec nous-mêmes et la volonté d’accepter de l’aide nous permettent de maîtriser la panique et de dépasser sa confusion.

6.les personnes endeuillées souffrent de sentiments de culpabilité

Beaucoup se blâment après la mort d’un être cher, pour la mort elle-même ou pour des fautes dans la relation. Nous avons tous fait des erreurs et un regret sincère est la meilleure réponse à celles-ci. Cependant, l’autoreprobation hors de proportion avec notre comportement affecte notre santé mentale et nuit à notre rétablissement. Des amis proches ou un conseiller de confiance peuvent nous aider à affronter et à gérer les sentiments de culpabilité, qu’ils soient justifiés ou exagérés.

7. Le chagrin met les gens en colère

Les personnes en deuil demandent naturellement « Pourquoi ? » Pourquoi lui ? Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi comme ça ? La plupart de ces questions n’ont pas de réponses. La frustration nous fait alors ressentir du ressentiment et de la colère. Nous voulons quelqu’un à blâmer : Dieu, les médecins, le clergé, nous-mêmes, même celui qui est mort. Si nous pouvons accepter le manque de réponses à « Pourquoi ? » nous pourrions commencer à nous demander, à la place, que pouvons-nous faire maintenant pour grandir à travers ce qui s’est passé. Ensuite, nous avons commencé à aller au-delà de la colère et vers l’espoir.

8. La guérison apporte de l’espoir aux difficultés

Cela prend du temps et demande des efforts, mais peu à peu l’espoir se lève pour les personnes endeuillées. Nous apprenons à exprimer nos émotions sans gêne ni excuses. Nous chérissons les souvenirs, aussi doux-amers soient-ils. Nous commençons à nous préoccuper et à nous intéresser aux autres. Nous prenons des décisions et assumons la responsabilité nous-mêmes. L’exemple des personnes en deuil ayant remonté la pente nous aide à découvrir et à développer notre propre potentiel.

9.les survivants se réaffirment et choisissent la vie

Finalement, les personnes en deuil reconnaissent et adoptent une vérité curative : le deuil m’a changé, mais ne m’a pas détruit. J’ai découvert de nouvelles choses sur moi-même. Je peux m’appuyer sur les forces développées dans l’adversité. Je ne suis plus mon « ancien moi » mais je suis toujours moi, j’affronte l’avenir avec confiance. La vie vaut la peine d’être vécue parce que je peux aimer et être aimé.